Site WWW de Laurent Bloch
Slogan du site

ISSN 2271-3905
Cliquez ici si vous voulez visiter mon autre site, orienté vers des sujets moins techniques.

Pour recevoir (au plus une fois par semaine) les nouveautés de ce site, indiquez ici votre adresse électronique :

Forum de l’article

Pourquoi les informaticiens sont-ils haïs ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Rappel de la discussion
Pourquoi les informaticiens sont-ils haïs ?
Jean-Marie Faure, président du club des Maîtres d’ouvrage des SI - le 2 janvier 2008

Je partage tout à fait ton point de vue sur le décalage temporel entre informaticiens et le reste de chaque organisation. Toutefois, l’horizon temporel est lui-même différencié selon les activités informatiques. Pour les responsables du run, on est sur le même rythme que les autres services, voir encore plus court : qui peut tolérer aujourd’hui une panne de messagerie supérieure à quelques minutes ? On commence à s’éloigner un peu du rythme quotidien ou hebdomadaire, qui est le lot courant de tous, sur les petites maintenances évolutives, où l’on est facilement au mois, voire au trimestre. Mais c’est bien sûr dans l’activité projet que ta remarque prend tout son sens. Et c’est bien autour des projets que l’on a le plus de conflits : la source de la « haine » que tu évoques est bien d’abord là.
Ce sentiment a une cause qui me semble claire : au sein d’un projet, ce sont les règles et les modes de travail génériques « projet » qui s’appliquent, pas ceux de l’organisation. C’est une situation difficile à vivre pour un chef d’entreprise...

Une autre cause de « haine » me semble la suivante : pour réussir un projet, il faut un minimum de consensus et une attitude coopérative de chacun. Bien souvent, le mode de fonctionnement de l’organisation est beaucoup plus compétitif : c’est évident dans la domaine commercial, où chacun ne cesse de se comparer avec les autres. Cela me semble tout aussi vrai dans d’autres domaines non marchands, comme la recherche. Parfois, c’est même sur la base du conflit permanent que fonctionne tel ou tel service, voire même une entreprise entière.
Cette différence d’approche est destructrice pour les informaticiens, et l’un des principaux moteurs de l’outsourcing que tu évoques : l’on s’y retrouve dans une situation intrinséquement conflictuelle, donc plus normale...

Derniers commentaires

Une illustration de la concurrence monopolistique
Attention : les GPU sont très forts en produits scalaires, (en multiplication de matrices par (...)

Python
"on dit plutôt maintenant développeurs" ... Il y a (au moins) deux expressions qui (...)

À la Commission de développement de l’informatique du Ministère des Finances
Article tout aussi instructif que plaisant à lire. On pensera aussi à "Comédies Françaises", (...)

À la Commission de développement de l’informatique du Ministère des Finances
Dans le style qui t’est caractéristique, j’avoue que j’ai bien aimé ! J’ai même eu l’occasion (...)

Informatique confidentielle
La clé pour comprendre est peut-être qu’il s’agit ici de "machine virtuelle" et non de (...)